Depuis l’avènement de la chirurgie esthétique et de ses nombreuses interventions visant à corriger certaines anomalies physiques, nos connaissances, même approximatives sur certaines disgrâces ne cessent de s’améliorer. On a tous, plus ou moins, entendu parler des paupières tombantes comme faisant partie des malformations corrigées par la chirurgie de remodelage du corps. Mais que sait-on vraiment de ses causes en dehors du fait que le ptosis palpébral soit considéré comme un effet ou une conséquence du vieillissement ?
C’est quoi un ptosis des paupières ?
De manière générale, une ptose des paupières se définit par un affaissement de(s) paupières. Le ptosis a un triple impact (fonctionnel, cosmétique et psychologique) sur la vie du patient. Le but de la chirurgie de la ptose des paupières vise à travers la recherche d’un résultat harmonieux, de restaurer aussi bien la fonctionnalité que l’esthétique des paupières.
Le ptosis congénital
C’est celui qui est présent chez certaines personnes dès leur naissance. La cause de ce type de ptose se trouve dans une dystrophie du muscle releveur de la paupière supérieure. Cette altération de la morphologie du muscle peut se faire uniquement sur une paupière ou bien sur les deux paupières. Si par contre ladite dystrophie s’étend par exemple au muscle droit supérieur, il s’en suit inéluctablement des complications sur la mobilité du globe oculaire.
Le ptosis neurologique
Il existe un ptosis neurologique qui dans sa description se caractérise par l’abaissement de la paupière supérieure en raison d’une absence de contraction du muscle releveur de la paupière. Constitué de fibres musculaires lisses et striées, le muscle releveur est innervé par des fibres nerveuses cérébrospinales et sympathiques, dont l’altération d’un quelconque nerf, notamment le 3ème nerf crânien provoque une myasthénie ou d’autres myopathies. Le ptosis neurologique peut aussi être uni ou bilatéral. On parle davantage ici de ptosis acquis.
Le ptosis acquis
Bien que le ptosis neurologique puisse être catégorisé ici, il convient de le différencier d’autres atteintes des paupières dans la mesure où au-delà du muscle releveur, ce peut être l’aponévrose, voire ses connexions nerveuses qui sont atteintes et qui soient à l’origine de l’abaissement des paupières.
C’est le cas d’ailleurs ici du ptosis d’origine aponévrotique, c’est-à-dire lié à un déficit d’aponévrose, donc à une anomalie de la membrane fibreuse qui entoure le muscle. Par ailleurs, une myopathie oculaire peut en être aussi la cause.
Parmi les cas de ptosis acquis on ajoutera aussi le relâchement des paupières causé par le vieillissement, lequel fait l’objet de toutes les attentions de la part de la chirurgie esthétique des paupières que l’on nomme la blépharoplastie.