Lorsque tout le monde, ou presque, parle de la chirurgie des paupières que l’on appelle aussi une blépharoplastie, c’est toujours pour la désigner comme une chirurgie esthétique, c’est-à-dire une chirurgie dont la finalité est l’embellissement. Vu de cette manière, certaines personnes qui posent des jugements de valeur sur l’ensemble des actes de la chirurgie esthétique la condamnent sans autre forme de procès, lui déniant toute utilité. Mais, si les paupières ont une certaine fonction, peut-on ne pas reconnaître à la blépharoplastie une finalité fonctionnelle ?
Quel rôle jouent les paupières ?
Les paupières sont des plaques cutanées constituées de muscles qui en assurent tant l’ouverture que la fermeture. L’être humain dispose de 4 paupières, dont les paupières supérieures et les paupières inférieures. Ces paupières ont principalement une fonction de protection des yeux contre les multiples agressions externes ; elles permettent aussi d’empêcher la lumière de pénétrer dans la rétine lorsqu’on dort ; de même qu’elles aident à réhydrater et à nettoyer la cornée.
Bien que la plupart du temps ce soient certaines pathologies palpébrales comme par exemple une blépharite ou un ptosis qui rendent les paupières inopérantes, il n’est pas rare qu’une chute des paupières soit un handicap à ses fonctions. D’où, il peut être nécessaire de corriger les paupières tombantes.
Quel est l’objectif de la blépharoplastie ?
La blépharoplastie est considérée comme l’intervention chirurgicale qui permet de corriger sur le visage, et particulièrement au niveau des paupières, les signes du vieillissement. Il est admis que son objectif est d’enlever l’excès de peau qui entraîne les paupières tombantes et donne au visage un air fatigué et triste.
On distingue pourtant la blépharoplastie supérieure dont le but est de supprimer l’excédent de peau et de muscle formant le pli de la paupière supérieure, et le cas échéant l’excès de graisse localisé au niveau du bord interne de l’œil, de la blépharoplastie inférieure qui permet de retirer la poche de graisse sous les yeux, et si nécessaire aussi, le relâchement du muscle orbiculaire des paupières. Dans ce cas, une remise en tension du muscle est réalisée.
De l’utilité de la blépharoplastie
Or, il a été dit précédemment que ce sont principalement les muscles, dont le muscle orbiculaire et le muscle releveur qui permettent aux paupières d’assurer leurs fonctions, c’est-à-dire l’ouverture et la fermeture des paupières et donc la protection des yeux.
Il est donc indéniable que, bien que la chirurgie des paupières vise d’abord à rajeunir le regard, elle a un aspect fonctionnel qu’il ne serait possible de lui récuser. Qu’il s’agisse donc d’une blépharoplastie chirurgicale, d’une blépharoplastie non chirurgical à savoir une blépharoplastie laser ou de toute autre technique visant à retendre les paupières, elle sera toujours utile.